Le Très-Bas de Christian Bobin © Editions Gallimard

le 6 juin 25 au Forum 104 - 75006 Paris et du 18 septembre au 20 décembre 25 à l'Eglise Saint-Leu-Saint-Gilles à 75001 Paris

Mise en scène et scénographie : Emmanuel Ray

Avec Stéphanie Lanier, Fabien Moiny et Mélanie Pichot

Création musicale et sonore : Léa Bertogliati au violoncelle et Tony Bruneau

Création lumière : Natacha Boulet-Räber

 

Le 6 juin 2025 à 20h – Au forum 104 – 104 Rue de Vaugirard 75006 PARIS

Métro : stations Saint-Placide – Duroc ou Montparnasse

Réservations : 01 45 44 01 87

 

Du 18 septembre au 20 décembre 2025 à l’Eglise Saint-Leu – 92 Rue Saint-Denis 75001 PARIS

Métro : Etienne Marcel

Réservations : 02 37 33 02 10

Tarifs : 20 € et 14 €

Dans une époque tourmentée où le présent nous échappe souvent, il devient crucial de trouver des moments de contemplation et de réflexion. Les événements actuels, politiques, les conflits, la pandémie et le réchauffement climatique, nous rappellent sans cesse notre fragilité. Au milieu de ce chaos, François d’Assise nous ramène vers notre humanité, encourageant une prise de conscience de notre place dans la nature.

Christian Bobin, une écriture simple, poétique. Une narration à trois voix, accompagnée par un violoncelle. L’espace scénique : un corridor de terre au milieu de la crypte, immerge les spectateurs dans cette expérience.

Cette œuvre universelle, sans distinction de croyance ou de genre, aspire à éveiller les cœurs et les esprits. L’église Saint-Leu, lieu de représentation mystique et sacré, renforce cette connexion spirituelle et introspective, offrant au public une profonde réflexion sur l’existence.

En 2026, le spectacle partira en tournée de Chartres à Assise, de forêt en forêt, dans de magnifiques clairières, à l’orée des bois, …

« L’enfant partit avec l’ange et le chien suivit derrière. Cette phrase convient merveilleusement à François d’Assise. On sait de lui peu de choses et c’est tant mieux. Ce qu’on sait de quelqu’un empêche de le connaître. Ce qu’on en dit, en croyant savoir ce qu’on dit, rend difficile de le voir. On dit par exemple : Saint-François-d’Assise. On le dit en somnambule, sans sortir du sommeil de la langue. On ne dit pas, on laisse dire. On laisse les mots venir, ils viennent dans un ordre qui n’est pas le nôtre, qui est l’ordre du mensonge, de la mort, de la vie en société. Très peu de vraies paroles s’échangent chaque jour, vraiment très peu. Peut-être ne tombe-t-on amoureux que pour enfin commencer à parler. Peut-être n’ouvre-t-on un livre que pour enfin commencer à entendre. L’enfant partit avec l’ange et le chien suivit derrière. »

Emmanuel Ray

Production : Théâtre en Pièces / Coréalisation : Théâtre de Chartres – scène conventionnée d’intérêt national / partenariat : le Centre des Monuments Nationaux et le Ministère de la Culture / compagnie conventionnée par la Ville de Chartres et le conseil départemental d’Eure-et-Loir.

 

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